Les émotions
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Les émotions

Les émotions

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Les émotions font peur et sont mal acceptées dans notre société dite civilisée.

L’esprit rationnel s’est imposé comme étant la forme d’intelligence la plus élaborée, au détriment de l’intuition et des émotions.

Pourtant, les émotions sont des sources d’information précieuses dans toutes les situations de notre vie quotidienne et il est dangereux de les ignorer.

Beaucoup de gens pensent que « gérer ses émotions » veut dire arriver enfin à les dompter, les contrôler, les refouler et surtout ne plus les ressentir ! A cause de ce désir de contrôle absolu, ces personnes font la « cocotte-minute ».

Elles se contiennent le plus qu’elles le peuvent, font monter la pression, puis explosent en cris, bouffées de panique… Culpabilisées et honteuses d’avoir craqué, elles se promettent de mieux se retenir à l’avenir et éclatent encore plus fort quelques temps plus tard. Ce qui les confirme dans la croyance que les émotions sont mauvaises, douloureuses et incontrôlables…

Or, c’est lorsqu’on réprime et qu’on nie ses émotions qu’elles prennent le pouvoir et exercent un contrôle négatif sur nos vies.

Les émotions ne surgissent pas dans nos vies sans raison. Chaque émotions a une fonction, une information utile à nous transmettre sur notre vécu.

C’est pourquoi « gérer ses émotions » n’implique pas de les contrôler et de les combattre mais au contraire, de savoir les accueillir et tenir compte du message qu’elles donnent.

Pour bien gérer ses émotions, il faut commencer par les connaître. Entre « aller bien » et « aller mal », il y a toute une gamme de nuances à redécouvrir. Est ce de la tristesse, de l’inquiétude, de la déception ?

Je vous propose d’apprendre comment utiliser de façon positive votre ressenti et de faire de vos émotions de puissantes alliées pour piloter votre vie.

A sa naissance, l’être humain dispose de quatre émotions de base, quatre émotions innées et naturelles : la joie, la colère, la tristesse et la peur.

C’est un peu comme si de bonnes fées s’étaient penchées sur son berceau et lui avaient fait cadeau de ces quatre émotions pour l’aider à piloter sa vie.

Car si ces trois émotions existent, c’est parce que chacune d’entre elles a son utilité.

La joie

Elle est considérée comme l’état naturel de l’être humain. Il suffit d’observer l’expression de béatitude du bébé qui vient de téter pour s’en convaincre. La joie sert de moteur à l’envie de vivre et de progresser.

Elle est la meilleure source de motivation. Les apprentissages effectués dans la joie sont plus rapides et plus efficients que ceux effectués dans la crainte et la contrainte. Placé dans des conditions optimales, l’être humain a naturellement soif d’apprendre, d’agir et de grandir à tous les âges de sa vie. Il n’existe pas de personne « paresseuse ». La paresse n’est que de la fatigue ou du découragement, passagers ou durablement installés.

La joie est également une des composantes essentielles de la santé physique.

La colère

Elle sert à mettre ses limites et à chasser les intrus. Les premiers frémissements d’agacement servent à nous signaler que quelqu’un ou quelque chose menace notre territoire physique ou psychologique. Si la menace se précise, la colère va grandir. C’est un volcan intérieur qui s’éveille, gronde en nous et dont l’éruption va dégager l’espace vital envahi par des gêneurs.

La colère est la garante du respect de soi. C’est pourquoi elle est indispensable pour défendre son territoire et ses valeurs. La seule colère inadéquate est la colère contre soi-même puisqu’elle met « hors de soi ». Comment pourrait-on être un intrus pour soi-même ?

C’est pourquoi, lorsque monte la colère, il est important de rechercher la cause de cette colère à l’extérieur et non pas à l’intérieur. De plus, ne faites pas de confusion entre rage et colère qui sont deux émotions totalement opposées (voir frustration).

La tristesse

Elle sert à être disponible pour le nouveau. C’est un passage transitoire préparant à une nouvelle situation. La tristesse permet de clore une période de vie et de tourner la page.

Elle est appropriée à chaque fois que nous avons un deuil à faire, que ce soit d’une situation ou d’une personne.

Il ne faut pas la confondre avec des regrets. On peut être triste que quelque chose se termine sans pour autant souhaiter que tout recommence comme avant.

Je reçois parfois en séance des gens qui n’arrivent pas à rompre une relation sentimentale insatisfaisante. Le mécanisme est le suivant : la personne ressent une juste colère envers ce partenaire devenu un intrus dans sa vie. Elle rompt la relation. Dans le calme retrouvé, la colère s’apaise et le processus de deuil s’enclenche. Les souvenirs, bon et mauvais, reviennent naturellement en mémoire pour être archivés. Evidemment, les tout premiers moments, les plus attendrissants, remontent aussi. Et comme on ne peut être triste que pour ce qui nous a donné de la joie et que la tristesse est proportionnelle à la joie initiale, le chagrin devient intense. Alors la personne croit qu’elle regrette cette rupture et renoue avec son partenaire, jusqu’à la séparation suivante…

Ces émotions sont donc des indicateurs indispensables pour guider l’être humain dans son quotidien et devraient lui permettre d’avancer avec puissance et protection dans son évolution personnelle.


L’angoisse est-elle une émotion ?

L’angoisse est le résultat d’une confusion émotionnelle. L’angoisse est l’accumulation, la surcharge de différentes émotions. Cette surcharge crée un état de confusion qui cause l’angoisse. Sous l’état de l’angoisse se cache la peur. Sous la peur se cache la colère profonde qui n’est point éloignée de la rage. Et sous la colère profonde se cache la réelle émotion.

Les couches, les couches et les couches d’émotions accumulées créent des spasmes, créent le spasme de l’angoisse. L’angoisse tue, car l’angoisse nourrit la peur de la peur. La peur de la peur crée encore plus d’angoisse et l’angoisse crée l’angoisse. Ceci est un cercle vicieux. Toutefois, l’angoisse n’est point une émotion. L’angoisse est un état. La peur n’est point une émotion. La peur est un état, la conséquence d’une confusion émotionnelle. Si vous gratter la peur, vous allez découvrir la rage.


Comment développer une santé émotionnelle ?

Tout simplement en aimant vos émotions, en ne les jugeant point, en respectant la nature de vos émotions.

Vous pouvez vivre l’émotion directement sur place en la reconnaissant, en la laissant circuler et en ne lui donnant point une charge. Ainsi la colère passe. Le système hormonal décharge de l’adrénaline. Si la colère est plus forte, en terme de mouvement d’expression, il se peut que vous ayez envie de frapper, car l’adrénaline a créé cette expression du mouvement de la vie jusque dans les doigts. Toutefois, vous pouvez ressentir ce geste sans le vivre, car vous êtes un être conscient. Et vous pouvez vivre ce geste sans frapper l’autre. Vous pouvez frapper la matière qui est aussi la vie. Vous pouvez toutefois diriger vers le sol l’énergie émanant dans les membres. Vous pouvez diriger la tristesse vers le sol. Et vous pouvez diriger la joie vers le sol et ainsi enraciner votre joie. Vous pouvez aussi diriger la déception vers le sol. Ceci n’est point l’écoulement du plexus, ceci est l’intention suivant l’émotion.

Lorsque l’émotion a circulé, vous la laissez pénétrer dans la conscience. Et si cette émotion vous questionne, vous pouvez suivre son mouvement. Non point pour la juger, mais pour connaître quelle est la source de cette colère qui est venue si soudainement, quelle est la source de cette tristesse, et attendre la réponse, sans la chercher. Dans ce mouvement, le plexus ne se charge point, le plexus maintient sa respiration, la respiration est la vie Il se maintient aéré.

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